CAN/CGSB 9.2 NO. 3-94

La présente méthode permet de déterminer la demande chimique en oxygène (DCO) de l’eau et des eaux usées, en les faisant réagir avec un excès mesuré de bichromate de potassium dans des conditions de chauffage au reflux. On définit la DCO comme le nombre de milligrammes d’oxygène consommé par litre d’échantillon dans les conditions de l’essai.

La présente méthode ne remplace pas la méthode de détermination de la demande biochimique en oxygène (DBO) de CAN/CGSB-9.2 No. 2. Comme les conditions d’oxydation utilisées pour la détermination de la DCO sont beaucoup plus rigoureuses, la valeur de la DCO d’un échantillon donné sera presque invariablement plusieurs fois plus élevée que la valeur de la DBO du même échantillon.

En général, les valeurs de la DBO reflètent plus étroitement les conditions favorisant la dégradation naturelle des matières dissoutes dans l’eau et les eaux usées. Toutefois, en présence de matières toxiques pour les micro-organismes nécessaires à la détermination de la DBO, la présente méthode peut constituer la seule qui permette d’évaluer la quantité de matières oxydables dans un effluent.

En général, la présente méthode est appliquée à des échantillons non filtrés. Dans le cas de tels échantillons, les matières organiques en suspension seront en grande partie, sinon complètement, oxydées pendant l’essai et contribueront donc à la valeur mesurée de la DCO du spécimen d’essai. Il faut reconnaître que la présence de matières en suspension peut rendre assez difficile l’obtention d’échantillons représentatifs. Pour déterminer la DCO des matières dissoutes seulement, il faut filtrer les échantillons sur un papier filtre de porosité moyenne (Avant de filtrer les échantillons possédant une DCO très faible, enlever la poussière présente sur le papier filtre en lavant avec environ 500 mL d’eau.).

La présente méthode permet de déterminer la DCO de spécimens d’essai non dilués jusqu’à une valeur de 500 mg/L. On peut mesurer des valeurs encore plus élevées en diluant les spécimens d’essai.

Il peut être souhaitable ou nécessaire de filtrer les échantillons présentant d’énormes hétérogénéités qui, manifestement, ne sont pas représentatives de l’eau ou des eaux usées à l’essai. Il faut noter dans le rapport les cas où les échantillons ont été filtrés.

La mise à l’essai et l’évaluation d’un produit en regard de la présente méthode peuvent nécessiter l’emploi de matériaux ou d’équipement susceptibles d’être dangereux. Le présent document n’entend pas traiter de tous les aspects liés à la sécurité de son utilisation. Il appartient à l’usager de la méthode de se renseigner auprès des autorités compétentes et d’adopter des pratiques d’hygiène et de sécurité conformes aux règlements en vigueur avant de l’utiliser.

Published:

06/01/1994