La blancheur absolue est définie comme étant la réflectance diffuse dans le bleu présentant une distribution spectrale précisée d’une longueur d’onde dominante de 457 nm par comparaison à un diffuseur parfait par réflexion. Bien qu’aucune matière ne soit un diffuseur parfait, les écarts entre la matière de référence et le diffuseur parfait peuvent être rigoureusement établis. Ces références ainsi étalonnées déterminent l’échelle de blancheur absolue.
Les agents de blanchiment influent considérablement sur la réflectance de la pâte dans cette partie du spectre. C’est pourquoi la blancheur absolue est utilisée pour contrôler le blanchiment. La présente méthode ne peut pas être utilisée de façon exclusive dans le cas de matières ayant une couleur prononcée (Il faut mesurer l’efficacité visuelle (facteur de luminance selon la norme E.7P de la Section technique de l’ACPPP) des matières de couleur prononcée ou décrire celles-ci en termes de coordonnées trichromatiques de la CIE (Commission internationale de l’éclairage), selon la norme E.5P de la Section technique de l’ACPPP.) ou contenant des azurants optiques.
Comme la méthode nécessite l’utilisation d’une sphère intégrante, cette méthode est valable pour des matières présentant une surface relativement rugueuse. La composante spéculaire est exclue. Une ouverture assez grande permet d’éliminer les écarts entre les points et de minimiser le nombre de mesures nécessaires.
La mise à l’essai et l’évaluation d’un produit en regard de la présente méthode peuvent nécessiter l’emploi de matériaux ou d’équipement susceptibles d’être dangereux. Le présent document n’entend pas traiter de tous les aspects liés à la sécurité de son utilisation. Il appartient à l’usager de la méthode de se renseigner auprès des autorités compétentes et d’adopter des pratiques d’hygiène et de sécurité conformes aux règlements en vigueur avant de l’utiliser.
- Published:
- 09/01/1993
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